Hervé Blaise Menguele

Renaitre…

Faut-il se résigner à subir ainsi les artifices de la vie
Au fur et à mesure que le temps passe et qu’on grandit
Abandonnant ainsi petit à petits tous les rêves
Qui nous ont nourris et boostés de leur sève
Devenant en l’occurrence passifs spectateurs
Moutonniers déchus de nos vœux de grandeur ?

 

Faut-il se résigner à se laisser obnubiler longtemps
Par ce suc prétendument galvanisant et euphorisant
mais qui implacablement et sans jamais se lasser
S’incruste dans notre chair, notre âme désorientées
Pour y injecter comme une infinie perfusion de déchéance
O alcool tu ne devrais jouir d’aucune forme de tolérance !

 

Que dire alors de toi tabac, bourreau cardiaque
Poison mondain prétendument efficace et  loquace
en effets tout autant bienfaisants qu’euphorisants
Ta fumée ô combien prisée, assassine impitoyablement pourtant
Abrégeant nombre de destins reconnus prometteurs
Meurtrière, c’est ce que tu es vulgaire venin flatteur!

 

Amis, oui chers amis à moi passés et présents
Humains, oui vous qui me ressemblez tant
Etres éphémères et passagers sur cette terre
Agrippons-nous à la vie comme l’eau à la mer
Respectons ce souffle de vie fragile mais si précieux
A bas, oui à bas vous ennemis trompeurs et malicieux !

 

Se saisir et se ressaisir s’impose et c’est essentiel

Ami, compagnon solidaire de ce chaos existentiel
Nous désolons, dévastons et détruisons allégrement
Ceux qui pour nous portent un regard attendrissant
Ils se meurent de nous voir ainsi acharnés au quotidien
Occupés à défaire, détruire ce corps céleste encore si bien !


Comment donc dans ces conditions cher ami rationnel
Ne pas se révolter et essayer d’en appeler disons à l’Eternel
Qui sait-on, a peut-être une solution qui nous permettrait
De renouer avec la vie et de redécouvrir ses véritables traits
Mais surtout de VIVRE et déguster lucides et sans réserve
ces délices que les drogues « douces » étouffent comme l’averse !

 

Mon chant, il est universel et s’adresse à toi, à lui, à elle
Ma poésie, se veut cette prise de conscience, cet appel
Ma plume, elle se rêve cet élément qui va déclencher
La nécessaire révolte, oui ami, de se débarrasser
De ces inhibiteurs prétendument relaxants et euphorisants
Je te nomme Alcool, je te nomme tabac. Allez-vous-en !



08/08/2013
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